Archives mensuelles : février 2019

Salsifis et scorsonères

Salsifis | Jujube en cuisineBien que très différents par leurs feuilles au champs, les salsifis et les scorsonères se ressemblent sur la forme de leurs racines qu’on consomme. Le gout, et donc la manière dont on cuisine ces dernières est vraiment similaire. Frais, ils n’ont rien à voir avec les salsifis en boite, souvent peu croquants et gorgés d’eau.

La peau est très fine donc on peut se passer de les éplucher, et tout simplement les brosser en les lavant, puis les cuire à la vapeur ou à l’eau et les éplucher ensuite (elle s’enlève alors très bien et on ne perd pas de matière…). Vous pouvez ensuite les accommoder à votre goût : froids en salade, revenus à la poêle avec une noisette de beurre, de la crème, du persil, de l’ail, de la muscade, en gratin avec une béchamel…
S’ils doivent attendre un peu avant la cuisson, plongez-les dans de l’eau froide citronnée, sinon ils vont rapidement s’oxyder, ce qui n’est pas grave en soit, mais pas très joli.
A noter : lorsqu’ils sont blessés, ils dégagent une substance collante qui tâche un peu les mains. Pour éviter cela, mettez des gants ;-)!
Bon appétit!
crédit photo  : https://www.jujube-en-cuisine.fr/comment-preparer-et-cuisiner-des-salsifis-frais/

 

Soupe au chou et au lard
Temps de préparation
20 min
Temps de cuisson
1 h
Temps total
1 h 20 min
 

Un plat d'hiver par excellence, qui contient tout ce dont on a besoin pour affronter le froid !

Type de plat: Soupe
Cuisine: Française
Portions: 6 personnes
Ingrédients
  • 1 chou pommé
  • 4 carottes
  • 5 pommes de terre
  • 2 navets
  • 3 saucisses fumées
  • sel, poivre thym, laurier, bouillon cube
Instructions
  1. Mettre de l'eau à bouillir et blanchir le chou préalablement taillé en lamelles pendant 3 minutes

  2. Eplucher et couper tous les légumes en petits morceaux

  3. Remplir une cocotte à moitié d'eau et y mettre tous les ingrédients.

  4. Laisser mijoter 1h, servir bien chaud 

Janvier 2019 : On ne s’ennuie pas même s’il neige ;-)

 

 

 

 

 

 

SUR LE TERRAIN : ENDIVES, POULAILLER MOBILE, TRACTEURS, IRRIGATION ET RONCES

Après de superbes vacances en famille en Auvergne pour Noel, j’ai commencé l’année avec un beau chantier de récolte d’endives. On avait une ligne de 50m à faire, on en a fait deux. En deux heures. Sachant que seule, je mets environ 4 heures pour une ligne. Un grand merci à la petite équipe, et à papa, pour le café ;-).

 

 

 

 

Deux semaines plus tard, voilà les endives « au forçage ». Ya plus qu’à attendre qu’elles poussent!

 

 

 

 

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Après deux petits mois de vide sanitaire, les poules ont pris leurs quartiers dans le poulailler mobile. C’est toute une histoire, car pour les changer de poulailler, il faut les prendre une par une, à la nuit tombée, pour les passer du perchoir du poulailler fixe au perchoir du poulailer mobile. Et il faut les remettre dans l’ordre, parce que les « chefs » tiennent à dormir en haut!!! Dans la hiérarchie des poules, ce qui est important, c’est de savoir qui va faire ses besoins sur qui pendant la nuit ;-).  C’était aussi l’occasion de les compter. Il y en a 100 tout pile ;-).

 

 

Le poulailler n’est pas loin du hangar alors j’ai décidé de profiter de la proximité de l’électricité pour y apporter quelques améliorations. Ben oui, pour souder, il faut de l’électricité ;-). Pour m’éviter de nombreux allers retours lors du déplacement de celui-ci, j’ai fabriqué :

  • Un marche-pied qu’on peut replier (à la place d’une caisse, c’est quand même plus propre!!),
  • Un support repliable pour la nouvelle cuve de récupération des eaux de pluie 350L achetée sur le bon coin (à la place d’un vieux tonneau qui fuit, des palettes et un support en alu complètement instable)
  • Deux béquilles bien adaptées pour caler le poulailler (à la place des palettes lourdes et pourries…)
  • Et surtout, un cadenas qui essayera de m’éviter un nouveau vol lorsque les poules retourneront dans la grande pâture. Bon c’est pas un coffre-fort, mais ceux qui ont fait ça sont forcément des fainéants alors j’espère que ça les dissuadera !! On va peut-être aussi mettre une alarme…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AVANT

 

 

 

 

 

 

APRES

 

 

 

 

 

 

 

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Comme tous les hivers, mes tracteurs m’en font voir de toutes les couleurs… Veulent pas démarrer, font de drôles de bruits… J’en ai tellement eu marre en janvier de devoir retarder des travaux, ou de galérer avec mes brouettes dans la neige et la boue parce qu’aucun de ces messieurs ne voulait démarrer que je suis en train de faire des devis pour voir si je ne pourrai pas en acheter un nouveau !!! Les prix que j’ai pour l’instant sont importants (plus de 30 000€!!!), alors je ne sais pas si ça va pouvoir se faire. Le problème c’est qu’il n’existe plus beaucoup de modèle de ce type, compact et environ 60CV. On me propose soit du microtracteur jusqu’à 25cv et là, ce n’est pas assez puissant pour moi, soit une gamme à plus de 80cv, dans des gabarits trop gros, moins maniables, difficiles à manœuvrer dans les tunnels, et cher… Je cherche une solution, technique et financière. Trouver quelqu’un pour remettre les vieux en état ? Acheter un tracteur d’occasion plus récent, mais au risque de se retrouver dans la même situation dans quelques années ? Si je trouve un modèle neuf adapté à un prix raisonnable, faire un financement participatif ? Affaire à suivre…

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J’ai aussi entamé le travail pour installer un réseau d’irrigation enterré. Cette année sèche m’a définitivement décidée : je ne peux plus galérer avec des petits tuyaux qui fuient, qu’il faut déplacer sans arrêt pour aller irriguer les parcelles les plus éloignées.  A 300m de la pompe du forage, il n’y a plus de pression, donc non seulement je gaspille de l’eau avec les fuites, mais en plus c’est mal irrigué car je ne peux pas utiliser les asperseurs qui demandent trop de pression. Je suis en train de faire des devis pour faire une petite tranchée à 80cm voire 1m de profondeur et pour le matériel, à savoir 200m de tuyau PE + les raccords pour avoir une sortie pratique et efficace au bout de chaque parcelle. A suivre aussi.

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A côté de tout ça, je fais aussi du maraichage, oui, oui 😉 ! La saison démarre au calme dans la pépinière : les premiers semis ont été faits, à savoir les poivrons et les aubergines. Je les chouchoute : 25°C, arrosage régulier à l’eau tiède, surveillance des tables chauffantes nouvellement isolées (avec des chutes d’isolation de la maison).

 

 

 

 

Kiki surveille, à l’aise, comme d’habitude…

 

 

 

 

 

 

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A l’extérieur, ça travaille aussi. Et cette année, j’ai décidé de calmer les ardeurs des ronces qui prennent un peu trop d’aisance dans le parc du poulailler fixe. Le mot « bagarrer » se prête bien à la situation, et c’est moi qui ai gagné !! Je prend la résolution de le faire plus régulièrement à l’avenir 😉 !

(En photo : le tas de ronces qu’on a pris grand plaisir à bruler après avoir tant galérer pour les enlever !)

 

 

 

DANS LES PANIERS POUR LES DEUX MOIS A VENIR

 

 

 

 

 

Tout se passe bien dans les stocks.

  • Il y a encore pas mal de carottes, betteraves rouges, céleris, oignons, échalotes, courges, chou rave…
  • Les navets, c’est bientôt terminé, ainsi que les daikons… Encore une distribution.
  • Les choux pommés ont du mal à conserver, mais il en reste pour encore au moins une distribution.
  • Stock moyen de pommes de terre, encore un grosse distribution.
  • A l’extérieur, en terre, il y a encore beaucoup de poireaux, une ou deux distributions de choux de Bruxelles, une distribution de salsifis, une distribution de radis noirs et beaucoup de topinambours.
  • A l’intérieur, en terre, les petites verdures poussent doucement. Le manque de lumière et de chaleur font végéter la mâche, la roquette, les mescluns asiatiques (mizuna, naménia), le persil, l’ail frais… Ils vont arriver mais il faudra de la patience…
  • J’ai mis au chaud plusieurs séries successives d’échalottes vertes, ça, ça devrait arriver bientôt…

Et après tout ça, on commencera les distributions une semaine sur deux (à partir d’Avril). La belle saison est encore loin, mais les semis de poivrons et d’aubergines font rêver de ratatouilles ;-)!

En attendant, pourquoi pas une bonne soupe au chou ? Oui ? Cliquez là :

http://amapdelalys.org/blog/2019/02/1902/