Archives de catégorie : Communications

Janvier 2019 : On ne s’ennuie pas même s’il neige ;-)

 

 

 

 

 

 

SUR LE TERRAIN : ENDIVES, POULAILLER MOBILE, TRACTEURS, IRRIGATION ET RONCES

Après de superbes vacances en famille en Auvergne pour Noel, j’ai commencé l’année avec un beau chantier de récolte d’endives. On avait une ligne de 50m à faire, on en a fait deux. En deux heures. Sachant que seule, je mets environ 4 heures pour une ligne. Un grand merci à la petite équipe, et à papa, pour le café ;-).

 

 

 

 

Deux semaines plus tard, voilà les endives « au forçage ». Ya plus qu’à attendre qu’elles poussent!

 

 

 

 

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Après deux petits mois de vide sanitaire, les poules ont pris leurs quartiers dans le poulailler mobile. C’est toute une histoire, car pour les changer de poulailler, il faut les prendre une par une, à la nuit tombée, pour les passer du perchoir du poulailler fixe au perchoir du poulailer mobile. Et il faut les remettre dans l’ordre, parce que les « chefs » tiennent à dormir en haut!!! Dans la hiérarchie des poules, ce qui est important, c’est de savoir qui va faire ses besoins sur qui pendant la nuit ;-).  C’était aussi l’occasion de les compter. Il y en a 100 tout pile ;-).

 

 

Le poulailler n’est pas loin du hangar alors j’ai décidé de profiter de la proximité de l’électricité pour y apporter quelques améliorations. Ben oui, pour souder, il faut de l’électricité ;-). Pour m’éviter de nombreux allers retours lors du déplacement de celui-ci, j’ai fabriqué :

  • Un marche-pied qu’on peut replier (à la place d’une caisse, c’est quand même plus propre!!),
  • Un support repliable pour la nouvelle cuve de récupération des eaux de pluie 350L achetée sur le bon coin (à la place d’un vieux tonneau qui fuit, des palettes et un support en alu complètement instable)
  • Deux béquilles bien adaptées pour caler le poulailler (à la place des palettes lourdes et pourries…)
  • Et surtout, un cadenas qui essayera de m’éviter un nouveau vol lorsque les poules retourneront dans la grande pâture. Bon c’est pas un coffre-fort, mais ceux qui ont fait ça sont forcément des fainéants alors j’espère que ça les dissuadera !! On va peut-être aussi mettre une alarme…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AVANT

 

 

 

 

 

 

APRES

 

 

 

 

 

 

 

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Comme tous les hivers, mes tracteurs m’en font voir de toutes les couleurs… Veulent pas démarrer, font de drôles de bruits… J’en ai tellement eu marre en janvier de devoir retarder des travaux, ou de galérer avec mes brouettes dans la neige et la boue parce qu’aucun de ces messieurs ne voulait démarrer que je suis en train de faire des devis pour voir si je ne pourrai pas en acheter un nouveau !!! Les prix que j’ai pour l’instant sont importants (plus de 30 000€!!!), alors je ne sais pas si ça va pouvoir se faire. Le problème c’est qu’il n’existe plus beaucoup de modèle de ce type, compact et environ 60CV. On me propose soit du microtracteur jusqu’à 25cv et là, ce n’est pas assez puissant pour moi, soit une gamme à plus de 80cv, dans des gabarits trop gros, moins maniables, difficiles à manœuvrer dans les tunnels, et cher… Je cherche une solution, technique et financière. Trouver quelqu’un pour remettre les vieux en état ? Acheter un tracteur d’occasion plus récent, mais au risque de se retrouver dans la même situation dans quelques années ? Si je trouve un modèle neuf adapté à un prix raisonnable, faire un financement participatif ? Affaire à suivre…

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J’ai aussi entamé le travail pour installer un réseau d’irrigation enterré. Cette année sèche m’a définitivement décidée : je ne peux plus galérer avec des petits tuyaux qui fuient, qu’il faut déplacer sans arrêt pour aller irriguer les parcelles les plus éloignées.  A 300m de la pompe du forage, il n’y a plus de pression, donc non seulement je gaspille de l’eau avec les fuites, mais en plus c’est mal irrigué car je ne peux pas utiliser les asperseurs qui demandent trop de pression. Je suis en train de faire des devis pour faire une petite tranchée à 80cm voire 1m de profondeur et pour le matériel, à savoir 200m de tuyau PE + les raccords pour avoir une sortie pratique et efficace au bout de chaque parcelle. A suivre aussi.

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A côté de tout ça, je fais aussi du maraichage, oui, oui 😉 ! La saison démarre au calme dans la pépinière : les premiers semis ont été faits, à savoir les poivrons et les aubergines. Je les chouchoute : 25°C, arrosage régulier à l’eau tiède, surveillance des tables chauffantes nouvellement isolées (avec des chutes d’isolation de la maison).

 

 

 

 

Kiki surveille, à l’aise, comme d’habitude…

 

 

 

 

 

 

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A l’extérieur, ça travaille aussi. Et cette année, j’ai décidé de calmer les ardeurs des ronces qui prennent un peu trop d’aisance dans le parc du poulailler fixe. Le mot « bagarrer » se prête bien à la situation, et c’est moi qui ai gagné !! Je prend la résolution de le faire plus régulièrement à l’avenir 😉 !

(En photo : le tas de ronces qu’on a pris grand plaisir à bruler après avoir tant galérer pour les enlever !)

 

 

 

DANS LES PANIERS POUR LES DEUX MOIS A VENIR

 

 

 

 

 

Tout se passe bien dans les stocks.

  • Il y a encore pas mal de carottes, betteraves rouges, céleris, oignons, échalotes, courges, chou rave…
  • Les navets, c’est bientôt terminé, ainsi que les daikons… Encore une distribution.
  • Les choux pommés ont du mal à conserver, mais il en reste pour encore au moins une distribution.
  • Stock moyen de pommes de terre, encore un grosse distribution.
  • A l’extérieur, en terre, il y a encore beaucoup de poireaux, une ou deux distributions de choux de Bruxelles, une distribution de salsifis, une distribution de radis noirs et beaucoup de topinambours.
  • A l’intérieur, en terre, les petites verdures poussent doucement. Le manque de lumière et de chaleur font végéter la mâche, la roquette, les mescluns asiatiques (mizuna, naménia), le persil, l’ail frais… Ils vont arriver mais il faudra de la patience…
  • J’ai mis au chaud plusieurs séries successives d’échalottes vertes, ça, ça devrait arriver bientôt…

Et après tout ça, on commencera les distributions une semaine sur deux (à partir d’Avril). La belle saison est encore loin, mais les semis de poivrons et d’aubergines font rêver de ratatouilles ;-)!

En attendant, pourquoi pas une bonne soupe au chou ? Oui ? Cliquez là :

http://amapdelalys.org/blog/2019/02/1902/

 

 

 

Décembre 2018… Carottes amoureuses, tomates emmellées, légumes stockés et Kiwis

ATELIER DE NOVEMBRE – AMOUR DE CAROTTES

Il y avait du monde dans la parcelle de carottes le premier Week-end de Novembre ! Amapiens et membres de l’association « AID » (l’asso qui récupère les paniers oubliés par les amapiens) ont récolté 8 rangs de 50m sur 10 rangs en tout, soit environ 1T de carottes en moins de 2h !!! Pendant que certains jouaient de la bêche pour les sortir de terre, les autres  s’activaient autour des pallox pour les nettoyer et enlever les feuilles.

Un grand merci !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ATELIER DE DECEMBRE – GESTION DE NOEUDS

Début Décembre, c’est la culture de tomates qui a été démontée avec efficacité. On a même fait plus que ce qui était prévu puisqu’on a non seulement enlevé les pieds de tomates morts, mais aussi les ficelles, les bâches, les tuyaux d’irrigation, et les grillages qui ont servi à tuteurer les poivrons et aubergines! Merci à la petite équipe, et bravo pour votre patiente au moment d’enlever le casse-tête de ficelles… Ben oui, 70 ficelles de 2m sur un fil nylon de 45m, ça fait des nœuds !!! 

 

LES LEGUMES POUR CET HIVER – PAS SI MAL

Les récoltes sont plutôt pas mal finalement, malgré les craintes que j’avais suite à cette année particulièrement sèche.

Dans la serre, les petites salades d’hiver commencent à donner. Mâche, pourpier, mizuna, naménia… Il y aura aussi des radis, et avec un peu de patience, des épinards. Les premières racines d’endives ont été récoltées dans la boue (on va pas se plaindre, on a attendu l’eau pendant tellement longtemps ;-). Elles ne vont pas tarder à être mises au forçage pour des récoltes fin janvier-début février.

 

 

 

Dehors, il reste encore quelques carottes, des radis noirs, des choux rave et des choux pommés à rentrer. Ils ne craignent pas trop le gel, mais en dessous de -5, il vaut mieux assurer… Les poireaux, choux de Bruxelles, choux kale, panais, topinambours et salsifis passeront l’hiver dehors. Tout cela se porte plutôt bien à part les choux pommés qui n’ont pas réussi à rattraper le retard accumulé par les semaines de sécheresse.

Les stocks sont bien remplis, peut-être un peu moins que l’année dernière, donc je m’applique par ailleurs à assurer pour le frais. Il y a des pommes de terre, des échalottes, des oignons et des courges dans le hangar, et des carottes, des navets, des daikons, des céleris et des betteraves rouges au frais dans le conteneur frigo. Seul petite ombre au tableau : il y a déjà beaucoup de sclérotinia (champignon qui mange les légumes) dans les carottes. Je suis vigilante à garder une température assez basse et suis contente de ne pas avoir rentré toutes mes carottes d’un coup. Cela me permet d’assurer un stock pour la fin de saison si celles qui sont déjà rentrée dépérissent trop vite. A suivre…

 

LES OCCUPATIONS SUR LA FERME – DES KIWIS, DU HOUBLON, DES … VIDANGES 😉

L’aménagement de la maison occupe beaucoup de mon temps libre du week-end. Je n’en oublie cependant pas qu’il y a encore beaucoup d’améliorations à apporter à la ferme. Les petits travaux d’hiver vont pouvoir commencer. Au programme :

  • L’allée de la maison est maintenant agrémentée, à droite d’un rang de 40 petits fruitiers originaux (muriers, caseilles, myrtilliers), et à gauche d’une majestueuse rangée de kiwis. ENFIN !!! Ca fait deux ans que j’en parle !!!
  • 5 pieds blancs femelles, 5 pieds verts femelles, et deux pieds mâles. Oui parce que chez les kiwis, il y a des mâles et des femelles. Des variétés adaptées sous nos climats. Ca n’a pas été une mince affaire car les kiwis sont des lianes qui aiment grimper et qui ont un fort développement. Ca demande quelques installations. J’ai d’ailleurs suivi les conseils d’amapiens qui ont des kiwis chez eux pour choisir leur implantation. Pour l’instant, on dirait que je vais me lancer dans un atelier industriel de séchage de linge à l’air libre, mais attendez que ça pousse, ça devrait être joli !!!

 

 

 

 

 

  • J’ai suivi une formation de deux jours sur le houblon d’abord par curiosité, et ensuite parce que je me disais que peut-être je pourrai trouver un peu de place sur le terrain et diversifier mes productions. C’est vrai qu’il y a une forte demande pour le houblon bio local avec la recrudescence des bières artisanales, locales etc… mais c’est vraiment une culture compliquée. Les investissements sont pharaoniques : 20 000€/ha juste pour les plantes et les installations (photo : une houblonnière visitée dans les Flandres) ; sans compter le matériel d’arrachage, de récolte, de trie, de séchage… Bref il faut une certaine surface pour rentabiliser tout cela. En plus, les contrôles et normes pour un usage brassicole sont nombreux et contraignants… Conclusion, je suis en réflexion inactive et me dis que je planterai bien un ou deux « tipis » de houblon pour vendre « comme ça », en tisane.

 

  • Côté mécanique, j’entreprends les révisions des outils. Vidanges, changement des filtres… tout le monde va y passer, du motoculteur  au tracteur, en passant par la débrousailleuse, la tondeuse…
  • Je vais ajouter des perchoirs à rapace contre les rongeurs qui sont bien installés dans le terrain.
  • J’ai quelques réparations sur le poulailler suite au vol des poules : la grille de la pâture a été défoncée, il faut la réparer, et je vais ajouter un système pour pouvoir fermer le poulailler à clé!
  • La taille des haies et le débroussaillage de certaines zones, envahies par les ronces va devoir se faire.
  • Il reste une zone du champs qui n’est pas clôturée et que je voudrai fermer pour pouvoir mettre les chevaux ou les poules quand il n’y a pas de légumes.

 

  • Tout cela sous l’œil attentif de kiki, qui commence à trouver les températures trop froides et qui n’est pas fâché de se blottir dans une couverture qui traine avec son air de chien modèle. Il surveille, il surveille!!! 😉

Octobre 2018 – Couleurs d’automne

Comme chaque année, la récolte des courges marque la fin des légumes d’été. Les renouvellements ont eu lieu, et l’AG s’est très bien passée, je suis ravie !!! Petit point sur les récoltes à venir qui vous permettra d’envisager de quoi seront composés les paniers cet hiver !!!

 

Ce qui est déjà récolté :

        Les pommes de terre étaient en deux séries. Une partie (variétés Anoé et Vitabella) sur une parcelle qui a subi 30 ans de tunnels horticoles et qui ne s’est pas remise malgré 7 ans de jachère. Ce sont celles que je vous ai distribué le 20 Septembre : elles sont petites, attaquées par les taupins, parfois un peu malades. Je me doutais un peu de ce résultat, donc j’avais mis l’autre partie variétés (Ditta, Desirée, Cheyenne) sur une belle parcelle avec un sol bien vivant, bien fertile, qui avait reçu de la luzerne pendant deux ans. Vous aurez donc encore un fois ou deux les pommes de terre « moches » et ensuite on passera aux autres et là il y aura moins de travail d’épluchage. Vous aurez environ 5 kg/ mois jusqu’en Janvier Février. En alternance avec celles d’Olivier Fichaux, pour ceux qui ont commandé.

 

        Les courges récoltées le dimanche 30 Septembre en grand comité en 3h sont plus nombreuses que d’habitude. Certainement grâce à la chaleur. Reste à réussir à les conserver le plus longtemps possible. Chaleur et atmosphère sèche au programme pour elles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  •   Les oignons et les échalotes sont comme d’habitude en quantité et en qualité. Vous en aurez jusqu’en Janvier-Février pour les oignons, jusqu’en Mars pour les échalotes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce qui est encore au champ :

        La prochaine récolte à venir, ce sont les carottes. Elles ont pris beaucoup de retard avec la sécheresse de cet été. C’était très compliqué de les faire lever. Maintenant, elles sont encore plutôt petites, mais j’ai bon espoir qu’elles profitent du mois d’Octobre pour grossir. Le verdict dans 15 jours pour l’atelier de Novembre !!!

        Les panais et les salsifis sont comme d’habitude. Il y en aura une fois ou deux cet hiver.

        Les poireaux sont beaux. Aussi beaux que l’année dernière. J’espère pouvoir vous en mettre environ 1kg toutes les deux semaines jusque fin Mars.

        Les choux de Bruxelles ont eu quelques petites attaques de chenilles, mais je pense que ça devrait le faire.

        Les choux pommés sont très petits. Comme les carottes, ils ont manqué d’eau. Ils ont tardé à pommer. Affaire à suivre. Une chose est sure, vous ne serez pas submergés de choux rouges contrairement à l’année dernière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Les navets sont peu drus, mais beaux, ainsi que les radis noirs et autres radis rave.

        Les betteraves rouges sont bien, il y en aura comme l’année dernière, peut-être un peu moins.

        Il y a aussi quelques petites originalités : des choux kale, des choux rave, des cardons. Concernant ces derniers, si vous avez été déçus les années précédentes, ne restez pas sur cette idée : Je ne connaissais pas cette culture, et je ne savais pas qu’il fallait les récolter vers Décembre, en les faisant un peu blanchir préalablement au champ. A retester donc !!!

Les petites choses fraiches qui poussent :

        A l’extérieur, il y a quelques séries de chicorées, d’épinards, de mâche et de laitues d’automne qui devraient donner si les températures sont clémentes.

        A l’intérieur, c’est déjà bien rempli : épinards, mâche, laitues, chicorées, mizuna, namenia, pourpier, roquette, radis vont pousser tranquillement pour remplir les paniers tout l’hiver.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du côté des poules

Vous le savez certainement, 50 de mes cocottes ont été volées dans leur prairie. Ils ont pris toutes les plus grosses… Ca se passe de commentaires. Malgré tout, celles qui restent tiennent le rythme au niveau de la ponte, on est encore pas mal. C’est logique. Les poules des races plus en chaire sont de moins bonnes pondeuses.

Du coup je vous proposerai probablement des poules prêtes à cuire fin Octobre, mais il y aura moins de belles cocottes que les années précédentes.

Les jeunes poulettes achetées en Mai commencent à pondre doucement et vont bientôt prendre le relai. Cette année, elles sont particulièrement débrouillardes ! Elles n’arrêtent pas de passer par-dessus le grillage de leur enclos !!! Heureusement, cette année il n’y a pas beaucoup de cultures près du poulailler !!! Hier encore, j’ai dû couvrir un engrais vert (du blé) que j’avais semé parce qu’elles me mangeaient tout au fur et à mesure que je semais !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et le reste ?

Le reste du temps est consacré à… ma maison. Cet automne, pas de gros projets sur la ferme, je dois continuer à avancer dans les travaux de finition.  

Enfin, quand je dis peu de projets… Je compte mettre en place un réseau d’irrigation enterré pour desservir toutes mes parcelles. J’ai trop galéré cet été avec les tuyaux qui fuient, qui trainent, qui cassent. Il faut professionnaliser un peu tout ça car c’est préjudiciable pour les cultures, vraiment.

 Je vais continuer à intervenir pour des formations adultes à Lomme.

Par ailleurs, je vais continuer à participer à des formations de conception ou réalisation d’outils auto-construits avec l’Atelier Paysan (https://www.latelierpaysan.org/) et notre association locale « Etincelles Paysanne ».

Cette année, le petit groupe de travail a bien amélioré le lit de désherbage (https://www.youtube.com/watch?v=K6q_yHUdvzU). Je participerai à créer ceux des autres, l’ambiance est toujours sympa mais je ne vais certainement pas m’équiper cette année pour deux raisons :

        Bien qu’auto construit, il y en a pour 2500 à 3000€ de matériel.

        L’utilisation de cet outil nécessite un changement dans ma façon de travailler. En gros, aujourd’hui je sème mes lignes de cultures les unes à la suite des autres sans trop me préoccuper de l’écartement. Pour utiliser le lit de désherbage, il faudra que je travaille toujours avec le même écartement (on appelle ça « en planche »), ce qui nécessite quelques modifications de mon système et de mon outillage. Je vous fais cadeau des détails, mais si quelqu’un veut en parler, je suis intarissable sur le sujet, j’y pense toutes les nuits 😉 !

De quoi l’AMAP est-elle le nom ?

des+oeufs+enerves-300x224Avant la création de l’AMAP, il y a quelques années, nous étions quelques-uns à dire et à écrire par mail que l’AMAP sera (et serait) un sanctuaire écologique, une oasis économique (au niveau des règles)  et un corridor sanitaire (épargné des épidémies et molécules de synthèses) dans une société où la mal bouffe et les pesticides ont littéralement pris le pouvoir.

Hélas les choses se confirment de plus en plus, l’actuelle crise des œufs contaminés succède violemment à la crise de la vache folle, à la grippe aviaire, aux lasagnes au cheval etc…

Une fois de plus, de nombreuses personnes se retrouvent avec leur famille en insécurité alimentaire (ce qui est le comble dans une société de la surabondance), même la filière bio n’est pas épargnée tant elle est parfois noyée dans le circuit d’approvisionnement de la grande distribution. (D’où l’intérêt de privilégier des entités comme Biovalys).

Ceux qui subissent cette tension sont  les mêmes qui achetaient des courgettes à 5 euros/kg il y a quelques mois suite à la pénurie de ces légumes verts produit majoritairement hors saison et en Andalousie (comme 60% des légumes consommés en France).

Ces quelques mots pour vous nous dire à quel point nous, amapiens,  avons un  ilot de résistance qui avec le temps va devenir de plus en plus précieux, de plus en plus regardé.

Le principe des AMAP fait que les prix,  malgré la crise, ne double pas, le principe des AMAP fait  que pour sa qualité de vie, Agnès a décidé très sagement de ne pas augmenter sa production.

Nous sommes donc des privilégiés, et nous avons chacun contribué à créer cette éco système à la fois simple et  luxueux, à la fois saint et durable.

Alors pour conclure de quoi l’AMAP est-elle le nom ? L’AMAP est un système puissant de résilience pour surmonter, à notre petit niveau, les crises écologiques, sanitaires et économiques, des crises liées à la société moderne.

HEK EL KOSTITI