Ballade Botanique : les plantes comestibles sauvages sur le terrain

DSC03015Par un Joli Dimanche D’Octobre, nous étions une quinzaine à arpenter le terrain en compagnie d’un écologue pour dénicher les plantes sauvages susceptibles d’atterrir dans nos assiettes. Il n’a fallut que quelques mètres derrière le hangar pour démarrer les découvertes… Voici un petit compte rendu (Merci à Régine pour les notes et les photos!).

 

 

 

TROIS CONSEILS TRES IMPORTANTS :

– On ne ramasse les plantes sauvages que dans des endroits protégés. Attention par exemple aux bords de routes et autres endroits potentiellement pollués !

-On ne mange que les plantes sauvages que l’on est surs à 100% de reconnaître car certaines cousines très proches sont toxiques, voire mortelles !

– Dans les plantes sauvages, certaines molécules sont parfois ultra concentrées. A faibles doses, elles peuvent être bénéfiques, mais à fortes doses, ou de manière prolongée, leur consommation peut s’avérer mauvaise. A consommer avec modération, voire sous les conseils d’une personne avertie (médecin, pharmacien, herboriste…).

 

DSC03020Le plantain – Plantago major

Jeunes pousses comestibles en salade, seules, ou pour accompagner une autre verdure. Le plantain est aussi efficace contre les piqures d’insecte : froisser la feuille et l’appliquer directement.

 

 

 

 

DSCN3262Les pissenlits – Taxaracum sp.

Toute la plante est comestible :

– Les fleurs peuvent se consommer en gelée (« cramaillotte« ), on peut aussi en faire du sirop en les faisant infuser dans de l’eau sucrée.

– Les jeunes feuilles sont excellentes en salade.

– Les racines peuvent remplacer notre café. Une fois cuite au four et broyée, elle donne une poudre que l’on peut utiliser comme la chicorée.

 

DSC03010Le gléchome lierre terrestre – Glechoma hederacea

Le gléchome est notre thé local. Infusée, elle a un gout citronné et mentholé. Elle peut aussi être utilisée comme condiment.

 

 

 

 

 

DSC03011L’égopode – Aegopodium sp.

Avec son goût de céleri, ses jeunes feuilles sont très bonne en salade, soupe, tarte ou quiche, seules ou avec d’autres légumes.

Ses vertus médicinales sont assez reconnues, notamment contre les problèmes de circulation.

 

 

 

 

DSCN3271

 

La carotte sauvage- Daucus carotta

En fin de saison, la fleur forme une sphère qui retient des graines très aromatiques. On peut les faire sécher et les utiliser comme condiment.

 

 

 

 

DSC03018Le Pas- d’âne – Tussilago farfara

Les fleurs apparaissent au printemps et sont tout aussi comestibles que les feuilles. Les très jeunes feuilles peuvent se manger crues, mais c’est plutôt de manière cuite qu’on le consomme. Certains lui trouve un léger goût vanillé. Il est connu pour ses propriétés contre les problèmes respiratoires.

 

 

 

 

DSCN3273Le Galinsoga – Galinsoga sp.

Le galinsoga est la bête noire des maraichers car cette plante annuelle se développe et se multiplie très rapidement.

Elle a un léger goût d’artichaut et se consomme souvent dans une omelette.

 

 

 

 

DSCN3272L’ortie – Urtica sp.

Les orties sont riches en fer, silice, et divers autres minéraux et vitamines. Le soupe d’ortie est délicieuse, mais on peut aussi simplement les blanchir à l’eau pour conserver ses vitamines, ou la faire sécher et la réduire en poudre pour l’utiliser comme condiment.

 

 

 

 

DSC03025La consoude – Symphytum sp.

La consoude est connue pour ses propriétés de modérateur du foie et pour ses utilisations externes en cataplasme avec du miel contre les ecchymoses, entorses, douleurs articulaires. Les feuilles peuvent se consommer en infusion, mais sont délicieuse en beignets (avec une pate à beignets classique).

Laisser un commentaire