Archives mensuelles : mars 2020

Le printemps n’a pas entendu parler du confinement !

Petite News en ces temps particuliers et j’en profite pour remercier le collectif de l’AMAP et les Ledi pour leur réactivité !! Les distributions ont été vite adaptées et je suis ravie que les légumes arrivent toujours dans votre assiette, dans le respect des consignes sanitaires. Sachez que ça n’est pas le cas pour toutes les AMAP, certaines ont du suspendre leurs distributions …

Pendant ce temps là, à la ferme, les activités sont en plein boom! La terre a enfin séché et depuis deux semaines, ça roule et ça pousse de partout ! Ma charge de travail est soutenable car toutes les activités et distractions annexes ont été annulées (mes cours à Lomme, les réunions avec les différentes asso, les loisirs…). Je me recentre malgré moi, mais avec plaisir, sur du maraichage pur et dur.

Dans la pépinière c’est archi plein. J’ai agrandi ma surface de tablettes parce que comme on est passé à 50 paniers, j’ai augmenté mes quantités. Par ailleurs, j’avais prévu beaucoup de plants de tomates, poivrons, aubergines à vendre sur les braderies et le bon coin… Bon ça ne se fera pas cette année, n’hésitez pas à en parler autour de vous si vous connaissez des jardiniers amateurs de plants Bio ;-).

 

 

La mise en place du réseau d’irrigation enterré se termine. Les derniers raccords ont été fixés. Il y a de l’eau partout, j’en profite déjà !!! un petit repiquage qui a soif? hop on branche un petit tuyau, on ouvre une vanne, on arrose !!! Des animaux à abreuver ? idem !!!

 

 

 

 

 

 

Le printemps est définitivement bien en route. On entend de nouveau le chant des petits oiseaux qui construisent leur nid, ça bourgeonne de partout… Entre le 12 et le 15 mars, les crapauds étaient en pleine reproduction dans l’étang. Par contre, j’ai fait la bêtise de laisser la cloture électrique des poules en marche la première nuit de migration… J’en ai retrouvé 10 électrocutés… Snif… Mais bon j’ai corrigé le tir ensuite et dans l’étang, j’en ai compté plus de 70 !!! Des alliés en plus contre les limaces, chouette !!! Preuve en image ici

 

 

Dans la serre, la place des tomates se prépare : l’engrais vert a été broyé et bâché (parce que c’est coriace ce truc). Va en sortir une terre bien nourrie dans laquelle on devrait pouvoir planter directement les tomates, poivrons, aubergines.

 

 

 

 

 

 

 

 

En attendant, sur les autres espaces, il y a plein de verdures à venir : radis, laitues, blettes, cresson, roquette… et avec un peu de patience, navets tout frais, carottes en botte, betteraves, pommes de terre primeur, fèves…

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le champs, les travaux vont bon train avec mon super tracteur. Je me rend compte que c’était exactement ce qu’il me fallait : il est juste assez puissant pour le travail du sol dont j’ai besoin, mais suffisamment petit pour être très maniable dans la serre et léger pour ne pas trop abimer le sol.

 

 

 

 

 

 

 

Les poules ont changé de zone. Après avoir dégradé ma luzerne sur une parcelle tout l’hiver, elles sont maintenant en train d’étaler le fumier pour les courges. Elles ont migrés dans le poulailler mobile bien réparé par mon père. Comme chaque année, ca s’est bien passé. Une dizaine n’ont pas intégré tout de suite que leur nouvelle maison était sur roue et sont retournées dans le poulailler fixe la première nuit. Maintenant ça va. Elles adorent les pondoirs de ce poulailler : ce sont des seaux, elles doivent se sentir en sécurité. Elles sont cool.

 

 

 

 

Comme je vous le disais, j’ai perdu la parcelle éloignée des poules, mais j’ai récupéré une nouvelle parcelle juste à coté des miennes. J’ai donc modifié spacialement ma manière de travailler. En labourant une partie de la pâture des chevaux, j’ai maintenant 6 parcelles de 1800m² environ. Les parcelles vont donc rester 3 ans au repos avec du pâturage sur la fin (chevaux, poules…) et 3 ans en légumes. Le sol sera encore plus vivant, et donc des légumes plus forts.

Les nouvelles parcelles vont commencer par être en repos : la nouvelle récupérée doit se convertir en Bio, et la pâture des chevaux est fatiguée par 15 ans de pâturage trop intensif sans fertilisation. Rendez-vous dans deux ans au moins.

 

 

Sinon, le travail sur la Chtibine a été ralenti avec la reprise du travail dans les champs. Les soudures sont terminées pour le chassis, les branchement quasi terminés aussi. C’est surtout sur cette étape que je suis hésitante. Les couchettes sont en cours. Le métal est acheté, découpé, percé. Reste à assembler et trouver le « matelas ». J’espère pouvoir la voir rouler cette semaine!! Allé au boulot !