Petite fille de maraîchers et fille d’horticulteur, Agnès a eu l’opportunité de louer les terres et d’utiliser les installations familiales pour démarrer son activité. Le terrain est situé au 27 hameau du Fresnel à Houplines.
[flexiblemap address= »23 Rue du Fresnel, 59116 Houplines » width= »100% » height= »200px » title= »Exploitation de l’Amap de la Lys » description= »23 hameau du Fresnel à Houplines » maptype= »satellite »]
Du côté des terres
Elle dispose d’environ 2ha à Houplines, mais elle ne cultive que la moitié. Que fait-on du reste ? Une partie est en pâture pour les 3 chevaux et l’âne qui constituent les fournisseurs officiels de fumier.
Une partie est dédiée à la biodiversité avec une mare, quelques fruitiers, des haies, une zone enherbée utilisée par les 70 poules qui fournissent les oeufs pour l’AMAP .
Enfin, 5000m² sont mis en « repos » avec un engrais vert pendant 3 ou 4 ans dans le but d’effectuer une rotation entre les différentes parcelles cultivées.
Les installations et le matériel
Elle utilise deux vieux tracteurs dans la force de l’âge et de divers matériels tractés pour la reprise des terres à la sortie de l’hiver. Il y a également du matériel spécialisé comme une planteuse à pomme de terre et un buttoir, une récolteuse aligneuse (carottes, pomme de terre, oignons…), un girobroyeur pour faucher les engrais verts et les chemins.Agnès loue une serre de 1000m² et un hangar d’environ 100m² pour le stockage du matériel et des légumes en hiver.
Il y a aussi un motoculteur qui permet de terminer la préparation du sol avant les semis et de travailler le sol dans la serre qui n’est pas accessible au tracteur.
Les pratiques culturales
Les terres sont cultivées selon les principes de l’Agriculture Biologique depuis Septembre 2012.
La fertilisation se fait donc avec le compost (reste de légumes) et le fumier des chevaux.
Trois produits autorisés en agricultures biologiques sont utilisés lorsque nécessaire : le Bacillus Thuringiensis contre les chenilles sur les choux de Bruxelles en fin de saison, le soufre contre l’oïdium sur les courgettes et concombres, la bouillie bordelaise sur les pommes de terre contre le mildiou.
D’autres techniques permettent de gérer les éventuels ravageurs comme les filets anti-insectes posés sur les cultures, et les mauvaises herbes comme la pratique du faux semis ou la paillage du sol.
Le reste du travail se fait à la main : repiquage des divers légumes, désherbage avec un pousse-pousse, récolte …