Les travaux vont bon train sur le terrain.

La semaine dernière, la location d’une pelleteuse avec mon frère a permis entre autre de réaliser la tranchée autour du hangar pour passer le câble qui fait office de mise à la terre. Nous avons aussi passé les gaines pour la viabilisation du terrain (eau et électricité) et creusé la fosse pour le compteur d’eau. J’ai choisi de prendre un compteur gros diamètre, au cas où, un jour en dépannage je devrai me servir de l’eau de la ville pour l’irrigation. Du coup, il faut une fosse de 1m*1m*1m environ…

Hier, avec mon père, nous avons descendu les deux regards de 400kg chacun avec un chariot élévateur prêté par ma tante. Au préalable, Valentin a dû re-creuser la fosse car les fortes pluies de la semaine avaient rempli le trou de boue ! Ça plus le trou à faire dans la paroi en béton de 10cm pour passer le tuyau d’eau, c’était pas de la tarte !

Le résultat en photo, Maya donne l’échelle. L’indépendance approche (car je suis toujours branchée chez mes parents ;-)).

Aujourd’hui atelier AMAP.

Dans la joie, la bonne humeur, sous le vent et dans la boue, nous avons déplacé des plaques de béton. Enfin ils/elles ont déplacé parce que moi, j’ai principalement conduit le tracteur ;-).

Le premier objectif était de faire une petite plateforme afin que les chevaux n’aient plus les pieds dans la boue. C’est chose faite! Zaldoun est RAVI (et Cooki aussi, son ventre ne traine plus dans la boue quand l’envie lui prend d’aboyer sur les chevaux). Dommage que je n’ai pas pris de photo avant/après, la différence est remarquable !

Le second objectif était de faire une allée entre le hangar et la serre. En effet, entre les passages de tracteurs, de pelleteuse, de brouette et de piétons 15 fois par jour, c’est la gadoue sur le chemin. Maintenant, on peut se promener (presque) en mocassins on ne se salit plus et les brouettes roulent comme sur … des roulettes. Économie de fatigue en perspective.

Je ne pensais pas tout terminer mais l’équipe de choc a fait le boulot ! Merci !!

Une matinée efficace, sans oublier les plaques de semis de laitues, de choux et de fenouil réalisées par Dominique qui annoncent le printemps et ses petits régals tout frais.

Depuis le 13 Décembre, le poulailler mobile et ses habitantes sont dans la serre. Avoir les pattes au sec semble leur réussir : une journée après s’être installées, la ponte faisait un bond en avant de 30 à plus de 40 œufs pas jour. Depuis, ça continue de monter doucement! Ce qui m’épate aussi, c’est qu’elles ont tout de suite compris où il fallait passer !

Le matin, elles font tranquillement leurs allées et venues pour aller pondre, le soir, elles font la queue pour rentrer avant que la porte ne se ferme avec l’obscurité ! L’avantage de ce poulailler, c’est que comme il y a une passerelle, j’ai beaucoup moins de mal à garder leurs pattes propres. Résultat, le poulailler reste plus propre, et les œufs aussi !

Le forçage des endives a commencé, le plus simplement possible : sous une toile dans la serre, sans chauffage. Ce mode de forçage fait pousser les endives lentement (2 mois voire plus au lieu de 6 semaines avec chauffage en chambre !) et elles sont moins amères (je trouve). Cette année, les racines sont nombreuses mais petites. Ca donnera probablement de petites endives, encore meilleures 😉 !

Enfin, dans le hangar, je continue de m’installer : Mes oncles et mon cousin m’ont aidé à monter la pièce isolée pour les courges, elles sont maintenant bien au chaud (manque la porte) et le foin pour les chevaux a pu être rentré. Il contribue à l’isolation ;-). Au début je me disais que je serai large avec 200m², mais finalement ça s’est très vite rempli ! La nature a horreur du vide…

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Les poules de l’AMAP viennent de fêter leurs 2 ans. Et elles pondent de moins en moins… Il est temps de penser à la relève si je veux continuer à remplir les belles boites des amapiens! 120 petites futures pondeuses sont arrivées âgées de 1 jour au mois de Mai et dès qu’elles pondront (en Novembre ?), elles remplaceront les autres.

Alors au début, même 120, ça rentre dans 1m². Mais où les mettre quand elles grandissent ?

>>>Construire un nouveau poulailler ? Non non, ce ne serait pas raisonnable.

>>Dans le hangar ? Non plus, toute la place sera prise dès que le déménagement sera terminé.

>>Avec les autres ? Ben non elles sont trop petites elles vont se faire taper dessus. En plus, pour des questions sanitaires, il faudra que le poulailler en place soit vidé, nettoyé et mis en quarantaine entre les deux lots. C’est très important surtout en Bio.

Mais mais j’y pense, il y a une belle grande vieille remorque qui traine chez mon père non ? Et sur le terrain, il y a des espaces en prairie qui pourraient très bien les accueillir mais qui sont trop loin du poulailler « sédentaire ». Mais pourquoi pas un poulailler mobile ??? Allé, j’avoue que cette idée traine dans un coin de ma tête depuis l’hiver dernier car lorsqu’il faisait très moche et que les poules restaient dans le poulailler a écouter la pluie tomber, j’avais vraiment envie de les mettre dans la serre mais le poulailler étant trop loin ce n’était pas possible…

Maintenant que le hangar se termine, entre deux désherbage, récolte, distribution, plantation etc… J’avance sur le poulailler mobile. ca devient pressant car ces jeunes filles, jusque là dans le hangar commencent à prendre trop de place et à tout salir.

Des heures de réflexions pour concevoir la chose et trouver les meilleurs prix pour les matériaux, 1/2 journée pour les acheter…

1/2 journée pour souder les supports de poteaux (avec mon père), 1 journée pour monter la structure en bois, 1/2 journée pour poser la toiture… Reste le bardage et les aménagements intérieurs !

 Certaines impatientes s’imprègnent déjà les lieux pendant le chantier 😉

Et le voilà enfin terminé, les poules ont emménagé et se sont tout de suite senties chez elles !!!