Délicieuse soupe au chou rouge d’Isabelle

Voici la recette de la délicieuse soupe au chou rouge d’Isabelle :1024px-Purple_cabbage_soup_(29790659950)

Ingrédients :
– 1 petit kilo de chou rouge émincé
– 250g d’oignons blancs émincés
– 1 pot de crème fraiche entière de 200ml
-250 à 500g de lardon fumés selon le besoin protéiné des convives…
-1 cuillère à soupe de vinaigre

Faire brunir les oignons dans du beurre, puis ajouter le chou rouge, de l’eau jusqu’au niveau supérieur du chou, vinaigre, sel et poivre. Cuisson 10 mn à la cocotte minute après le « pcshhhhhh », puis mixage long et fin pour donner un velouté. Ensuite ajouter la crème fraîche et les lardons rissolés, et laisser frémir quelques minutes pour que les lardons communiquent leur goût à l’ensemble.
A la limite, c’est encore meilleur réchauffé le soir !

Bon appétit!

Nouvelles Novembre 2017

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 » Bilan de la saison écoulée et perspectives »

Joli titre n’est ce pas ? Ca fait maintenant 1 an que le nouveau tunnel est monté, et la faune locale a pris ses marques, à l’instar de cette jolie mésange bleue qui, en ce début Novembre, se régalait d’insectes divers et de reste de fruits dans les allées de tomates en fin de vie.

 

 

 

Ce printemps 2017 a été particulièrement éprouvant pour moi. La sécheresse a engendré beaucoup plus de travail pour l’arrosage et j’étais perplexe quant au résultat mais… en fait ça en valait la peine ! La belle arrière-saison n’a pas plu à certains légumes, comme les épinards, les mâches ou les chinois, qui affectionnent plutôt le frais et la pluie. Je suis donc contente depuis quelques jours de ressortir les bottes et les vêtements de pluie  !

 

Quels légumes dans les paniers cet hiver ?

Les récoltes d’automnes ont déjà  commencé :

DSCN3263Les courges, récoltées en grand comité lors du chantier d’Octobre sont aussi nombreuses que l’année dernière, et saines. Il y en aura dans quasiment tous les paniers jusqu’en Février. Potimarrons, courges olive, courge spaghetti, Jack be little, Patidou… 28 Variétés différentes ont donné sur le terrain, alors si vous voulez savoir qui vous allez manger, n’hésitez pas à me demander lors de la distribution ou à consulter cette page.

 

 

 

– Belle récolte pour les oignons et les échalotes. Et après 5 années de culture d’ail de conservation infructueuses, j’ai arrêté de m’acharner : pas d’ail cette année.

2T de pommes de terre en tous genres (c’est bien!). Pour frites et purées : Désirée, grosse rouge ; Pour cuisson vapeur et à  l’eau : Cheyenne grosse rouge, Ditta, grosse jaune, et Anoé, petite jaune.

 

Les récoltes d’automnes à  venir :

Les betteraves rouges, belles, comme d’habitude.

DSCN3276Les céleris, très beaux mais dont la récolte s’annonce difficile. En effet, j’ai essayé de les cultiver sur une toile tissée, le désherbage étant particulièrement chronophage et influent sur le rendement. Ca a été très efficace, tellement efficace que certains céleris sont plus gros que les trous que j’avais fait ! J’avais choisi la dimension du trou en me basant sur les plus gros céleris obtenus les années précédentes… Il va falloir couper les feuilles, enlever la bâche en libérant ceux qui y sont coincés… La rançon du succès !

Les navets sont petits, mais beaux. IIs ont encore quelques semaines pour pousser avant les grosses gelées

Les carottes sont bien. C’est encore trop tôt pour juger du résultat, mais je suis optimiste.

Les choux pommés rouges, blancs, frisés sont très beaux, même trop en avance. J’en ai rentré certains plus tôt que d’habitude car ils ont commencé à éclater. Je n’ai jamais eu un beau parc de choux comme ça ! Il y a une majorité de choux rouges, à votre demande lors du sondage de 2016 !

Ils resteront sur le champs tout l’hiver :

Les choux de Bruxelles sont grands et forts. A voir ce que vont donner les pommes dans les semaines à venir.

Les panais, salsifis, topinambours sont là, ras pour l’instant de ce côté. Le challenge sera de les protéger des rongeurs cet hiver.

Les poireaux sont magnifiques! La plantation tôt, à la planteuse, l’arrosage, le buttage au tracteur… 4 changements dans mon itinéraires cultural (volontaires ou non d’ailleurs) qui leur ont vraiment profité.

Reste à s’assurer que la mouche mineuse ne leur porte pas préjudice. Il s’agit d’une petite mouche qui pond ses œufs sur les feuilles, la larve qui en sort descend jusqu’aux racines, creusant un trou qui le fait pourrir pendant l’hiver. A suivre !

Du côté du frais, ça se prépare :

DSCN3267Dehors, il y a encore des laitues, des choux chinois, de la mâche, des épinards et des chicorées qui vont aller loin si le temps reste doux.

Dans la serre, les petites gourmandises d’hiver se préparent : radis, mâche, épinards, pourpier, mizuna, naménia, roquette…

 

 

 

 

Les partenariats !

Je suis RAVIE que les partenariats avec Fred, le boulanger, Amandine et Pierre, les arboriculteurs, et David le producteur de viande continuent et se sont consolidés par des contrats. D’une part, je trouve ça super de les croiser, ça rend la distribution encore plus conviviale, d’autre part, j’en profite moi aussi pour prendre des contrats = soutenir un producteur local, bien manger… UN GRAND MERCI aux amapiens qui gèrent ces partenariats, sans eux, ce ne serait pas possible !

Du côté des animaux

DSCN3098Valentin a pris grand soin des abeilles pour les aider à démarrer l’hiver. La plupart des ruches sont fortes. Avec la belle arrière-saison, ça bouge encore un peu.

Mes deux lots de poules vont bien. Les vieilles ont franchement ralenti la ponte (moins de 30 œufs/jour pour 100 poules!), les jeunes viennent de démarrer. Lorsque les secondes dépasseront les premières. Je vous proposerai comme chaque année de les acheter, soit vivantes pour votre jardin (elles vont recommencer à pondre d’ici 2 mois), soit prêtes à cuire.

 

 

Des projets pour cet hiver ?

Lorsque les récoltes seront terminées, les projets ne manquent pas. En plus des habituels révisions et remisages d’outils, la maison avance, on pense réussir à tenir notre objectif d’installation entre Février et Avril. ON A HATE !

Pour la ferme, j’ai 36 idées différentes qui devront se hiérarchiser comme ça :

– Installation d’un quinzaine de pieds de Kiwi pour allier l’utile à l’agréable dans l’allée de la maison.

– Mise en place d’un clôture de 200m dans le champs du bout pour pouvoir y mettre les poules et les chevaux à brouter en sécurité.

– Remise en ordre et étoffement du parc de groseilliers et framboisiers, maintenant que les gros travaux liés aux investissements sont passés. J’aimerai aussi travailler sur les fraisiers, mais pas sûr que j’aurai le temps.

– …

Ballade Botanique : les plantes comestibles sauvages sur le terrain

DSC03015Par un Joli Dimanche D’Octobre, nous étions une quinzaine à arpenter le terrain en compagnie d’un écologue pour dénicher les plantes sauvages susceptibles d’atterrir dans nos assiettes. Il n’a fallut que quelques mètres derrière le hangar pour démarrer les découvertes… Voici un petit compte rendu (Merci à Régine pour les notes et les photos!).

 

 

 

TROIS CONSEILS TRES IMPORTANTS :

– On ne ramasse les plantes sauvages que dans des endroits protégés. Attention par exemple aux bords de routes et autres endroits potentiellement pollués !

-On ne mange que les plantes sauvages que l’on est surs à 100% de reconnaître car certaines cousines très proches sont toxiques, voire mortelles !

– Dans les plantes sauvages, certaines molécules sont parfois ultra concentrées. A faibles doses, elles peuvent être bénéfiques, mais à fortes doses, ou de manière prolongée, leur consommation peut s’avérer mauvaise. A consommer avec modération, voire sous les conseils d’une personne avertie (médecin, pharmacien, herboriste…).

 

DSC03020Le plantain – Plantago major

Jeunes pousses comestibles en salade, seules, ou pour accompagner une autre verdure. Le plantain est aussi efficace contre les piqures d’insecte : froisser la feuille et l’appliquer directement.

 

 

 

 

DSCN3262Les pissenlits – Taxaracum sp.

Toute la plante est comestible :

– Les fleurs peuvent se consommer en gelée (« cramaillotte« ), on peut aussi en faire du sirop en les faisant infuser dans de l’eau sucrée.

– Les jeunes feuilles sont excellentes en salade.

– Les racines peuvent remplacer notre café. Une fois cuite au four et broyée, elle donne une poudre que l’on peut utiliser comme la chicorée.

 

DSC03010Le gléchome lierre terrestre – Glechoma hederacea

Le gléchome est notre thé local. Infusée, elle a un gout citronné et mentholé. Elle peut aussi être utilisée comme condiment.

 

 

 

 

 

DSC03011L’égopode – Aegopodium sp.

Avec son goût de céleri, ses jeunes feuilles sont très bonne en salade, soupe, tarte ou quiche, seules ou avec d’autres légumes.

Ses vertus médicinales sont assez reconnues, notamment contre les problèmes de circulation.

 

 

 

 

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La carotte sauvage- Daucus carotta

En fin de saison, la fleur forme une sphère qui retient des graines très aromatiques. On peut les faire sécher et les utiliser comme condiment.

 

 

 

 

DSC03018Le Pas- d’âne – Tussilago farfara

Les fleurs apparaissent au printemps et sont tout aussi comestibles que les feuilles. Les très jeunes feuilles peuvent se manger crues, mais c’est plutôt de manière cuite qu’on le consomme. Certains lui trouve un léger goût vanillé. Il est connu pour ses propriétés contre les problèmes respiratoires.

 

 

 

 

DSCN3273Le Galinsoga – Galinsoga sp.

Le galinsoga est la bête noire des maraichers car cette plante annuelle se développe et se multiplie très rapidement.

Elle a un léger goût d’artichaut et se consomme souvent dans une omelette.

 

 

 

 

DSCN3272L’ortie – Urtica sp.

Les orties sont riches en fer, silice, et divers autres minéraux et vitamines. Le soupe d’ortie est délicieuse, mais on peut aussi simplement les blanchir à l’eau pour conserver ses vitamines, ou la faire sécher et la réduire en poudre pour l’utiliser comme condiment.

 

 

 

 

DSC03025La consoude – Symphytum sp.

La consoude est connue pour ses propriétés de modérateur du foie et pour ses utilisations externes en cataplasme avec du miel contre les ecchymoses, entorses, douleurs articulaires. Les feuilles peuvent se consommer en infusion, mais sont délicieuse en beignets (avec une pate à beignets classique).

De quoi l’AMAP est-elle le nom ?

des+oeufs+enerves-300x224Avant la création de l’AMAP, il y a quelques années, nous étions quelques-uns à dire et à écrire par mail que l’AMAP sera (et serait) un sanctuaire écologique, une oasis économique (au niveau des règles)  et un corridor sanitaire (épargné des épidémies et molécules de synthèses) dans une société où la mal bouffe et les pesticides ont littéralement pris le pouvoir.

Hélas les choses se confirment de plus en plus, l’actuelle crise des œufs contaminés succède violemment à la crise de la vache folle, à la grippe aviaire, aux lasagnes au cheval etc…

Une fois de plus, de nombreuses personnes se retrouvent avec leur famille en insécurité alimentaire (ce qui est le comble dans une société de la surabondance), même la filière bio n’est pas épargnée tant elle est parfois noyée dans le circuit d’approvisionnement de la grande distribution. (D’où l’intérêt de privilégier des entités comme Biovalys).

Ceux qui subissent cette tension sont  les mêmes qui achetaient des courgettes à 5 euros/kg il y a quelques mois suite à la pénurie de ces légumes verts produit majoritairement hors saison et en Andalousie (comme 60% des légumes consommés en France).

Ces quelques mots pour vous nous dire à quel point nous, amapiens,  avons un  ilot de résistance qui avec le temps va devenir de plus en plus précieux, de plus en plus regardé.

Le principe des AMAP fait que les prix,  malgré la crise, ne double pas, le principe des AMAP fait  que pour sa qualité de vie, Agnès a décidé très sagement de ne pas augmenter sa production.

Nous sommes donc des privilégiés, et nous avons chacun contribué à créer cette éco système à la fois simple et  luxueux, à la fois saint et durable.

Alors pour conclure de quoi l’AMAP est-elle le nom ? L’AMAP est un système puissant de résilience pour surmonter, à notre petit niveau, les crises écologiques, sanitaires et économiques, des crises liées à la société moderne.

HEK EL KOSTITI

Nouvelles, Juillet 2017

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Drôle de temps non ?

Vous l’aurez remarqué, il a fait chaud et beau. Sur le terrain, je n’ai pas eu de vrai belle-pluie-qui-mouille depuis le 18 Avril… Par contre il pleut des chats puisque c’est finalement 4 chatons que j’ai retrouvé dans mon hangar… Deux on trouvé une famille, donc n’hésitez pas à venir les voir, je donne ces petites boules de poils car j’ai déjà deux minettes.

Parenthèse à part, avec cette sécheresse, j’ai dû adapter toutes mes techniques suite aux ratés en début de saison, quand on croyait encore qu’il allait bien finir par pleuvoir.

Le sol est sec, sec et sec. Pas question de le travailler, ça fait de la poussière et ça dégrade sa structure. Pas question de repiquer des plants ou de semer dans un sol plein de gros blocs. L’arrosage doit donc être anticipé pour toutes les actions. Avant et après.

L’avantage, c’est qu’on maitrise tout. Enfin on maitrise l’eau que le sol reçoit au millimètre près, pas les lapins qui sautent sur la moindre feuille de choux qui dépasse du voile qui les protège. Les endives ont besoin de 20mm d’eau pour lever ? Ok je mets ça ! (Et ça marche).  J’ai besoin de 15mm d’eau pour mon faux semis avant de semer mes carottes dans 5 jours ? Ok allons-y!!! J’ai pas le temps de désherber les poireaux ? Ok j’arrose pas, ça ne poussera pas !

Le désavantage c’est… Que faire la pluie et le beau temps, ça demande deux fois plus de boulot ! Tant que dans le nouveau tunnel, niveau arrosage, je suis au top, mais dans le champs, je ne suis pas très bien équipée. Je n’ai qu’un petit arroseur asperseur circulaire sur pied que je bouge toutes les 3heures. Pour arroser toute la partie extérieure, il me faut 1 semaine environ si je tourne 14h sur 24. Et ce n’est pas hyper régulier. Et comme je ne suis pas (encore) sur place, je n’arrose que la journée, ce qui n’est pas logique. L’arrosage est beaucoup plus efficace la nuit…

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Le pire, c’est encore de bouger les tuyaux d’une partie à l’autre du champs. C’est lourd, car la partie la plus éloignée est à environ 250m alors je suis obligée de partir sur du gros diamètre sinon à 250m il n’y a plus assez de débit. Ca coince toujours quelque part, il faut faire attention à ne pas rouler dessus avec le tracteur…  Et il faut aussi gérer les fuites tout le long de la ligne.

Bref, Chaleur+Eau = les légumes se portent super bien, et moi, je m’adapte, et je réfléchis à l’installation d’un réseau enterré qui amènerai l’eau avec du débit, sans fuite, sans tuyau à bouger, au coin de chacune de mes parcelles. Histoire de n’avoir qu’une petite vanne à ouvrir et un petit tuyau à déployer pour arroser.

Je n’oserai pas me plaindre, je suis bien chanceuse d’avoir de l’eau quasi gratuite du forage et franchement, les légumes sont très beaux ! C’est le côté sympa du métier : on ne s’ennuie jamais car aucune année ne ressemble à la précédente, et quand on croit avoir trouvé une routine, hop hop hop il faut encore chercher des solutions !

Du côté des légumes

Dans le tunnel

– Les tomates donnent déjà comme un 15 Aout, et j’espère que cette précocité ne pénalisera pas les récoltes de fin de saison. Malgré les chaleurs, elles montrent un peu de mildiou que je traite avec des infusions de sauge. Ca doit être à cause du tunnel, qui est plus étanche et donc plus humide que la serre où j’étais avant. Le matin, il y a toujours du brouillard à l’intérieur malgré l’ouverture programmé des fenêtres.  Elles ont aussi eu beaucoup de « Cul noir » (voir ci-contre).

– Les aubergines sont attaquées par de l’araignée rouge (un petit acarien qui suce la sève). A voir.

– Les poivrons sur grillage – superbement installés lors du chantier d’Avril- n’ont jamais été aussi beaux ! Eux ils apprécient le sol du tunnel, et cette nouvelle technique de tuteurage !

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Dehors- Pour cet été :

-Les courgettes et concombres aiment la chaleur et les pollinisateurs qui l’accompagnent.

– Plein de petites choses poussent plus ponctuellement : des laitues, des fenouils, des radis, des carottes et des betteraves pour faire de la botte, des blettes, des haricots verts et beurres…

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Dehors – pour cet automne/hiver

Mes plants de poireaux ont été repiqués tôt avec la planteuse « superprefer » (Que Benoit, Romuald et Laurent ont testé au chantier de Juin eheh) que Patrick Ruhant, le maraicher voisin de l’AMAP Lomme de Terre m’avait prêté. Un régal d’efficacité, d’ergonomie et de solidité (car c’est un vieille machine, mon grand père avait la même!).

Les courges, potiron, potimarron sont bien développés, reste à voir la croissance des fruits.

Les premiers semis de carottes, endives, salsifis, panais ont bien levé. Le moment crucial de gestion du désherbage, c’est maintenant, allé Agnès au boulot !

Les pommes de terre, avec ces conditions climatiques, sont loin de souffrir du mildiou (ouf). Plusieurs collègues ont eu des foyers de Doryphores. Je croise les doigts, mais je passe régulièrement dans mes parcelles et n’en ai pas encore vu. La récolte des pommes de terre hâtives va bientôt avoir lieu, elles laisseront la place aux navets.

Les choux rouges/blancs/frisés sont beaux. J’espère juste qu’ils ne seront pas trop en avance.

J’ai planté les céleris sur toile tissée cette année pour me faciliter le désherbage et j’ai bien fait : la toile garde l’humidité et comme le céleri a besoin de beaucoup d’eau, chaque arrosage a un double effet.

Les oignons et les échalotes ne sont pas très gros à cause du manque d’eau, mais sains. A voir à la récolte qui sera certainement avancée à fin juillet au lieu de fin aout.

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Les poules, les abeilles

Les poules sont en grève permanente. Elles donné plus que prévu de Décembre à Avril, et depuis ça ne fait que baisser alors que ça devrait être le pic de production. Je ne sais pas trop quoi faire. Pourtant elles sont chouchoutées, elles n’ont pas de puces, elles ont de la place et un aliment complet. Bio. Pour l’instant le nombre d’œufs « payé » correspond, mais si ça continue de baisser, je ne saurai pas respecter ce qui a été prévu. J’ai peut-être mal choisi mes races en voulant faire trop « local ». Affaire à suivre aussi.

 

Les poussins femelles achetés au mois de Mai ont bien grandi. Sur 120 achetés, seulement 2 pertes ! Exceptionnel ! Je vais surement en vendre car mes installations sont dimensionnées pour 100 poules seulement. J’avais aussi acheté 15 poussins mâles de race Ardoise pour faire quelques poulets pour la famille (pour essayer). A 2 mois, ils sont ENORMES ! Ils font déjà plus de 1.5kg !

Je stresse un peu pour tout ce petit monde avec la grippe aviaire qui est réapparu dans la région. Si les mesures de confinement sont prises, je ne sais pas comment je vais faire. En Bio, on n’a ni le droit, ni les installations pour rentrer tout le cheptel. D’autant plus qu’on a énormément de mal à avoir des informations fiables… La Direction Départementale de Protection de Population (DDPP) qui gère ce genre de crise ne pourrait-elle pas nous envoyer des infos ? Existe-t-il un portail sur lequel on est sûr de trouver les données mises à jour ? Pas que je sache. C’est à nous d’appeler, de chercher dans les articles de presse et sur Internet pour essayer de se rassurer.

Les abeilles se portent bien. On est passé de 10 à 18 ruches. Valentin a privilégié l’augmentation de son cheptel à la production de miel. Au lieu de laisser les ruches grossir en population et faire du miel, il les divise et élève de nouvelles reines pour créer de nouvelles colonies. Du coup on n’a fait « que » 60 kg sur récolte de printemps. Proportionnellement au nombre de ruches, ce n’est pas beaucoup, mais c’est en fait déjà plus que la somme des deux récoltes de 2016. Il gère ;-). On verra en fonction du temps, si une deuxième récolte s’annonce en Aout. Quoi qu’il en soit, le miel est en vente !

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